Tour de France : 12ème étape : Boonen persiste et signe ! le chat Mc Ewen est absent les souris dansent ?

Publié le par Julien HOLTZ

Boonen, maître du sujet
Vous ne l'aviez peut être pas vu et c'est justement le genre de chose que j'aime observer et raconter : sur cette fin d'étape certains coureurs  se sont relevés en queue de peloton. Rien à espérer au classement général, rien à espérer pour cette étape qui allait nécessairement se terminer au sprint ... alors Verbrugghe, Wiggins et autres rouleurs ont laissé filer le peloton sur les 15 derniers kilomètres. Assurés de terminer dans les délais. Ils voulaient tout simplement conserver de l'influx et de l'énergie pour le contre la montre d'Albi.
Boonen, maître du sujet

Tom Boonen, qui avait renoué avec le succès dans l’étape de Bourg-en-Bresse, a donné à Castres une nouvelle garantie d’efficacité. Les deux échappés du jour, Amets Txurruka et Pierrick Fédrigo, partis au km 52, ont prolongé leur aventure jusque sous la flamme rouge. Après le travail de poursuite longtemps mené par les Lampre et la Française des Jeux, les équipiers de Boonen ont récité une leçon de sprint qu’ils connaissent à la perfection : De Jongh, puis Steegmans, ont ouvert la voie à leur leader, Tom Boonen, qui a placé son accélération à 300 m de la ligne. Il contrôle parfaitement le retour de Zabel et Hunter sur la ligne, et consolide son avantage en tête du classement par points.

Txurruka et Fédrigo en duo
Suivant l’initiative de Sy.Chavanel et Wegmann, un groupe de huit coureurs se forme au km 2, avec Merckx (TMO), Isasi (EUS), Wegmann (GST), Sy.Chavanel (COF), Garate (QST), Grabsch (MRM), Navarro (AST) et Cardenas (BAR). Les attaquants sont totalement repris au km 17, où débute une série d’attaques et de contre attaques infructueuses. Les équipes ne parvenant pas à s’entendre sur la définition et les contours d’une échappée « acceptable », ce n’est qu’au km 52 que deux coureurs parviennent à sortir du peloton. Amets Txurruka (Esp – EUS) et Pierrick Fedrigo (Fra – BTL) bénéficient ensuite d’un ralentissement du peloton. Au passage au col du Buis, leur avantage monte à 8’35’’, alors que Marcus Burghardt est parti en contre attaque depuis le km 65.

Burghardt, seulement intercalé
La poursuite des deux échappés est lancée par les équipiers de Liquigas à partir du km 85, où le retard du peloton atteint 11’30’’. Burghardt, qui est resté intercalé, fait les frais de cette accélération et réintègre le peloton au km 113,5. A l’attaque de la dernière ascension du jour, Fédrigo et Txurruka ont encore 5’15’’ d’avance. Ils protègent efficacement leur capital, qui reste de 4’55’’ au sommet, mais le peloton totalement compact leur promet une poursuite redoutable dans les 48 km restant à parcourir.

Boonen, à 300 m de la ligne
La menace se précise dans la descente, sous l’effet du travail des équipes Lampre et Française des Jeux en tête du peloton. A 25 km de l’arrivée, la fin de l’histoire est programmée pour le duo de tête, qui n’a plus que 2’10’’ d’avance. A 5km du but, l’écart de 30’’ n’autorise plus beaucoup d’espoir. Fédrigo et Txurruka sont repris sous la flamme rouge, où un règlement de comptes se prépare entre sprinteurs. Boonen, emmené par son duo d’ouvreurs De Jongh-Steegmans, fait l’effort à 300 m de la ligne. Il contrôle en puissance le retour de Zabel et Hunter et remporte sa deuxième victoire sur le Tour 2007.

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