Pereiro livre enfin ses justificatifs

Publié le par Julien HOLTZ

- Oscar Pereiro avait porté le maillot jaune -

Oscar Pereiro avait porté le maillot jaune
L'Espagnol Oscar Pereiro, 2e du Tour de France 2006, aurait été contrôlé positif à deux reprises lors de cette épreuve.

Selon le site Internet du Monde, le coureur de l'équipe Caisse d'Epargne n'avait pas encore donné, jeudi, de justificatifs concernant l'utilisation de salbutamol, un produit généralement prescrit contre l'asthme. C'est désormais fait. Ce produit a été détecté dans ses urines le 17 juillet lors de la 14e étape, puis le 19 juillet après la 16e étape.

"Nous avons reçu aujourd'hui par fax les justificatifs médicaux que nous attendions", a indiqué Philippe Dautry, secrétaire général de l'Agence française de lutte contre le dopage. "Bien sûr il est trop tôt pour indiquer les conclusions que nous tirerons de l'étude de ces documents".

 

Suspicions envers des coureurs français

L'UCI qui a accordé à Oscar Pereiro une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques le produit, a classé sans suite son dossier. Mais l'Agence française de lutte contre le dopage a décidé de réagir. Elle estime en effet que l'autorisation délivrée au coureur ne possède pas de justification médicale.

Depuis août, l'AFLD a envoyé trois courriers en recommandé à l'Espagnol pour qu'il lui transmette les justificatifs médicaux en rapport à l'usage du salbutamol. Ce jeudi, l'agence n'avait toujours reçu aucune réponse du cycliste. Elle a également demandé en vain à l'UCI de justifier médicalement l'autorisation accordée à Pereiro. Mais le lendemain, l'AFLD annonçait avoir reçu par fax les éléments demandés.

Six autres cas de coureurs -dont des Français- contrôlés positifs lors de la dernière édition de la Grande Boucle, et présentant également des autorisations d'usage à des fins thérapeutiques "douteuses", doivent être examinés par l'AFLD, le 25 janvier prochain.

Un simple oubli selon la Caisse d'Epargne

"Oscar a reçu deux courriers de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en octobre et novembre pour complément d'informations médicales. Il avait ces documents, mais il n'a pas répondu à l'Agence, c'est une négligence", a expliqué le porte-parole de l'équipe, Francis Lafargue.

"Dernièrement, il a reçu un autre courrier qui le menaçait de l'interdire de course sur le territoire français et c'est alors seulement qu'il a réagi", a poursuivi Lafargue, en assurant que l'AFLD allait recevoir "avant la fin de la semaine" tous les documents réclamés.

"Je suis navré car nous donnons encore une fois une mauvaise image du cyclisme alors qu'il s'agit d'un "faux positif", car je suis formel, ce n'est pas un cas exceptionnel avec une quantité exceptionnelle de ventoline, il n'y avait qu'une quantité infime de salbutamol" dans les analyses de Pereiro, a indiqué Lafargue.

De son côté, le patron du Tour de France, Christian Prudhomme comprend la position de l'AFLD. "Il ne me semble pas illégitime qu'un organisme de contrôle veuille en savoir plus sur un cas médical", a indiqué Christian Prudhomme. "Je veux croire qu'il s'agit d'une regrettable et coupable négligence administrative et que tout rentrera dans l'ordre jeudi prochain (délai fixé pour que Pereiro présente son dossier, ndlr). Cela fait assurément désordre", a conclu le directeur du Tour de France.

 

vu sur france2.fr

 

Publié dans Dopage

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A
A mon avis, la révélation de ce controle à la presse n'aura pas vraiment servit à grand chose puisque apparament, pour l'instant, tout rentre en ordre!<br /> Mais toujours est il que d'autres coureurs se font intérogés!
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J
tu vas croire qu'une AUT le laverait de tout soupçon vis à vis de l'opinion publique ? Moi ... ça me saoule d'entendre que les trois quart du peloton sont asmathiques ! Clairement si tu fais du vélo, c'est que tu as accepté de souffrir sinon tu n'as rien à faire sur un vélo. Dehors les tricheurs, retrouveez vos vraies sensations ! C'est ce que Gaumont avoue : il s'est rendu compte qu'au bout d'un certain temps il aurait bien voulu savoir ce qu'il valait sans ses produits. Retrouver sa limite naturelle.