L'UCI souhaite la mise en place d'un test ADN et d'un suivi physiologique (L'Equipe du 25 octobre)
Mercredi 25/10/2006, morceaux choisis du journal L'Equipe dans son article intitulé "Les armes du futur"
"... Pour tenter de soigner son sport, McQuaid a lancé un audit du cyclisme, dont les conclusions doivent être rendues à l'automne 2007, et, à Salzbourg, le conseil de l'UCI Pro Tour (CUPT) a proposé deux nouvelles mesures pour tenter, sinon d'éradiquer, au moins de minimiser le mal. Sous réserve de la faisabilité juridique, à partir du 1er janvier prochain, les coureurs du peloton professionnel devront s'engager à accepter un test ADN en cas de découverte, comme dans l'opération Puerto, de poches de sang ou de tout autre objet ayant contenu du sang (seringues par exemple). De plus ils devraient être soumis à des examens très poussés qui permettraient d'établir leur profil psychologique, donc de connaitre leurs qualités naturelles.
Ces mesures vont tout à fait dans ce que souhaite, à terme, l'Agence Mondiale Antidopage (l'AMA) pour tous les sportifs du monde : la création d'un passeport biologique. Encore faut-il savoir que, dans l'état actuel de la recherche, les prélèvements ADN n'ont qu'une utilité très limitée en matière de lutte contre le dopage. Et que, pour être véritablement efficace, le profil physiologique nécessite un réel suivi (au moins 6 examens par saison) ..."